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Deux pots de fleurs avec le chiffre 3, une bouche d’incendie, 7 images presque identiques d’un corps nu dans l’herbe associé à une porte de jardin en fer forgé, du carrelage blanc… Autant d’indices qui viennent combiner symboliquement certaines des obsessions les plus prégnantes de Jean-Pierre Raynaud : la mort, la souffrance, la folie et autres contingences, dont l’artiste cherche à s’abstraire de façon quasi cistercienne. Les Psycho objets sont la matérialisation d’un univers mental précis et renvoient à une contemplation extrêmement distanciée du monde. Par sa froideur, le dispositif renvoie aux milieux cliniques ou carcéraux. Il évoque aussi la maison de l’artiste, habitacle construit sur le mode du blockhaus, entièrement carrelé de blanc, qu’il détruisit dans un geste tout aussi radical en 1993. Notice FRAC PC/ID |
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